Monday, May 16, 2011

Didier le Pied-Noir, et moi, alors?

Not long ago I translated and posted commentary by Didier Lestrade on the relationship between France and North African countries as it relates to Pied-Noir identity. Lestrade is well known for speaking out whether his ideas are popular or not, and as it turns out, like many who offer a differing perspective on Pied-Noir identity, he is familiar with being an outsider.

In what Lestrade says is an effort to maintain "transparency," he posted comments (almost all angry) that he received on his article, "Pied-Noir et Pro-Arabe" in the Revue Minorités. His 27 February 2011 followup, "Chanson de Pieds-Noirs" shared what was maybe expected disappointment, but to me the comments were no less shocking than the original article.

The general consensus is that Didier cannot be a Pied-Noir. You can judge for yourself by reading the comments Lestrade posted (see below). Perhaps I am most disappointed because I had seen recent signs that the Pieds-Noirs are becoming increasingly diverse and accepting multiple views and approaches to the relationship with Algeria. Whereas the vision of Algeria was fairly uniform up through the 1990s, individuals are beginning to address the violence, exclusions and hardships they experienced while still living there. The old identity marker returns here, though. You can only be a Pied-Noir if... Lestrade has been rejected by some community members for his strong opinions about letting go of the past and healing. The same has happened on Facebook Pied-Noir groups in which certain people are excluded for having differing views on just what or who a Pied-Noir is. For some reason I'm allowed to float around on these groups and I'm frequently invited to join them. I'm even warmly embraced by the community. But then, I have no pretention of being a Pied-Noir.

* * *


Three of the Comments on Didier Lestrade's "Pied-Noir et Pro-Arabe"

- Toi un Pied-Noir ? J'en doute car mes frères sont fiers de l'être et fiers de leurs aînés qui ont construit un pays envié à partir d'un désert, au prix de leur vie. Penses ce que tu veux mais stp ne nous insulte pas, nous avons eu notre part de malheurs. Nous avons assez de détracteurs en France qui a oublié les sacrifices de nos parents pour la libérer et en Algérie où les profiteurs de l'indépendance n'en ont plus pour longtemps. La majorité nous regrette et le dit dans la presse locale et autres vidéos. Voilà, je me contenterai de ne pas te saluer, et si tu l'oses tu me réponds.


- Didier le Pied Noir.
C'est la dernière fois que je te nomme le Pied Noir.
Après ce que tu as écrit sur nous. Que tu nous souhaites tout simplement la mort, je veux te faire savoir que tous les Pieds-Noirs de facebook sont en train de faire tourner ton immondice de texte. Honte à toi. Honte à tes propos indécents et insultants à notre égard. Nous allons même consulter un avocat pour te trainer devant les tribunaux .. Non nous ne sommes pas encore morts. De victimes tu veux nous faire passer de bourreaux.

Les Pieds-Noirs, malgré ce que tu penses ont des relations privilégiées avec le peuple Algérien et si l’Algérie devient démocratique, nous aurons des relations apaisées avec le pays de nos racines. Tu n'as rien compris à notre désarroi, à notre exil, à notre soif de vérité. Tu n'as rien compris à nos souffrances, à notre mal être, à notre déracinement. Tu n'as rien compris à notre soif de reconnaissance pour ce que tous nos ancêtres ont fait et endurer pour construire ce beau pays. Tu n'as pas compris et tu n'as pas vu l'accueil que nous réservent tous les Algériens quand nous foulons notre pays. Tu n'as rien compris comme nous a pas compris ce falso de degol.

Honte à tes propos insultants vis-à-vis de ton peuple. Honte à ton racisme primaire contre ton propre camp. Honte à toi tout simplement. Je suis un artiste Pied-Noir - 5 générations en Algérie — de père petit fonctionnaire de mairie et de mère au foyer (6 enfants) ­ tu vois le sale colonialiste et le sale facho que je suis... Salut.


- Et vous, cher monsieur êtes-vous de gauche ou d'extrême gauche ? Sachez qu'en ALGERIE nous n'étions pas pollués par la politique de droite ou de gauche, nous étions tout simplement PIEDS NOIRS. Donc vous voudriez que nos parents et grands parents s'excusent d'avoir construit l'ALGERIE (1830 — 1962) pays à l'état sauvage ne comprenant que des marécages et occupé par toutes sortes d'ethnies qui ne songeaient qu'à se faire la guerre. Mais puisque vous êtes journaliste, essayez de vous pencher sur l'histoire de l'ALGERIE. Quand à vos parents, comme nous les plaignons d'avoir engendré un tel traître capable de souhaiter la mort à ses vieux parents. Quelle tristesse pour eux !!! Ce qui est sûr, c'est que quand nous ne serons plus là, vous ne serez pas représentatif des enfants de PIEDS NOIRS qui ont eux un autre respect pour leurs parents que vous n'en avez pour les vôtres. UN PIED NOIR ET FIER DE L'ETRE

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