Wednesday, July 8, 2009

Sète - memorial for the Pieds-Noirs


In 2007 Doug and I were traveling through France as I conducted research during the 45th anniversary of the exile of the Pieds-Noirs. Sète was on our list of places to visit and I very much wanted to see the Cimetière Marin (made famous by Paul Valéry's poem). Instead of staying, however, we were forced to leave. Our hotel had not received our reservation even though we had prepaid through Expedia. The hotel owner and her husband had just taken over the business a few days prior and they were the loveliest people. The husband actually drove us to Toulouse (no rooms were availabe in Sète that night due to the grain auction) and he refused to take money for gas. Not only that - they fed us and gave us beer while we waited. The hospitality we experienced during that entire 5 week stay in France was amazing.

So, not having really visited Sète, I now really long to go there. And now I have legitimate research to do there. On June 7, 2009 a memorial for the Pieds-Noirs was inaugerated in the cemetery.

François Doré wrote the following for MidiLibre:

Plusieurs centaines de personnes ont assisté hier en fin de matinée, dans l'enceinte du Cimetière marin, à l'inauguration du mémorial des Sétois d'Afrique du Nord.
Sur une terrasse de 12 m 2 , située face à la mer et délimitée symboliquement par le contour de la côte nord africaine, l'artiste frontignanaise Marina Di Dona (lire notre édition d'hier) a réalisé gracieusement une sculpture en bronze représentant un homme, une femme et un enfant, unis comme une famille pied-noire.
Ce mémorial, attendu depuis longtemps, a été porté et défendu par les membres de la maison du pied-noir et le cercle algérianiste, et soutenu par la municipalité qui a offert le terrain.

« Aujourd'hui, nous pouvons être fiers que les filles et fils d'Afrique du Nord, nombreux dans notre
ville et ses alentours (1), aient enfin un lieu de recueillement pour rendre hommage à leurs défunts restés sur la terre d'Afrique du Nord », a rappelé le maire François Commeinhes.
François Hernandez, président de la maison du pied-noir a, lui, tenu à rendre hommage à son prédécesseur, Jean- Claude Pruniaux, aujourd'hui disparu, et à l'origine de ce projet. Au sujet du monument, il s'est félicité d'y voir « le point d'équilibre entre la tragédie vécue dans le passé, et l'avenir et ses promesses.

(1) 10 000 pieds-noirs vivent dans le bassin de Thau.