Thursday, February 1, 2007

Derrida - le carreau (the misplaced tile)

Derrida, Jacques et Safaa Fathy, Tourner les mots. Paris: Galilée-Arte, 2000. p. 93

Une mémoire apaisée n’a plus aucune chance, il ne lui reste qu’à s’endormir. Une mémoire harmonieuse, réconciliée, euphorique, une mémoire heureuse, je n’imagine pas qu’elle puisse faire autre chose que se perdre. Autre façon de lier la mémoire au mal et son essence au remords. La blessure signe l’œuvre (…).



An appeased memory no longer has any chance. The only thing left for it is to go to sleep. A harmonious, reconciled, euphoric memory, a happy memory does not imagine that it can do anything but get lost. Another way to tie memory to badness and its essence to remorse. The wound signs the work ... (my feable translation)